Je devais a tout pris me changer les esprits, ne plus repenser à mon passer. Après tout j'avais une nouvelle vie, une chance pour la refaire. J'avais du mal à avancer, cette voix dans ma tête qui crie de souffrance ou sur moi. Je devais à tout pris me défoulé ou sinon je finirais par me tuer pour mettre fin à cette souffrance. J'étais peu vêtue car, il fessait chaud mais j'avais encore plus chaud car, j'étais énervé contre moi-même, contre la princesse. Je ne fis que quelques pas avant de m'écrouler par terre. En relevant ma tête j'aperçus un bâtiment étrangement ça ressemble à un dojo. J'étais habillée d'un t-shirt à manche longue et un sweet puis une mini jupe. A ses jambes, des collant qui vont jusqu'au niveau des genous et à mes pieds des bottes noirs avec des lacets. Je me relève et enlève mon sweet si je pouvais je m'aurais mis en sous-vêtements mais bon je ne veux pas risquer qu'on me vois comme ça. Je me dirige vers le dojo et entra dedans, personne, c'était vide, mis à part un truc au milieu, c'était un objet pour s'entraîner mais bon ça ne me sera pas utile. Je n'avais pas oublié de prendre mon katana. La forme du katana est celle d'un katana à lame droite. Le tsuba est sous la forme de la tête d'un chat, avec deux triangles sur la moitié supérieure courbée en pointes d'oreilles et la moitié basse dépouille vers le bas en un point unique. Il a une poignée rouge foncée. C'est après avoir déposé le sweet, le t-shirt et la jupe par terre, oui, oui, j'étais en sous -vêtement qui d'ailleurs n'était pas très sexy. J'étais en boxer presque comme ceux des garçons et en haut j'avais une brassière. Je fermais mes yeux pour me concentrer et commença l'entrainement. J'étais tellement en colère que je m'investis à fond que je n'entendais rien autour de moi.

Il faisait chaud en ce début d’après-midi. Comme il était de plus en plus souvent mon habitude, j’errais dans la cité en priant pour que ma solitude et mon silence soient préservés. Comme si, pour une fois, les dieux m’entendaient, je passais inaperçue parmi la population qui, je dois le reconnaitre, n’était pas très nombreuse. J’avais réussi à fuir le Palais en me revêtant d’une cape, pour ma plus grande joie.
Ma flâne me porta un long moment à travers la ville. Avec le silence et la solitude, je pus mettre ce temps à partit pour chasser mon habituel ressentit… La douleur. Comme toutes Hideko de la ville, j’étais porteuse d’un don –une malédiction selon moi- qui me poussait à ressentir la souffrance des personnes m’entourant. En plus d’être gênant vis-à-vis des femmes que je rencontrais, cela avait pour habitude de me peser sur les épaules. Il ne fallait pas chercher très loin pour savoir pourquoi j’étais si sauvage, je crois.
Je ne revins à moi que lorsqu’un mur invisible de ce fâcheux sentiment me percuta de plein fouet. Comme giflée, je clignais plusieurs fois des yeux, pour identifier l’endroit où je me trouvais. Le Quartier Nord. Plus précisément près des salles d’entrainements. L’entrainement, le combat, les armes… Ma passion et mon implication. Ce n’était pas étrange que mes pas m’aient menée d’instinct là bas. Ce qui l’était plus était ce poids qui venait, brusquement, d’obscurcir mon cœur. Inquiète –comment ne pas l’être face à la douleur d’autrui- je fonçais vers une des salles –d’où semblait émaner le mur de souffrance-. Que se passait-il, là bas ?

♦♦♦

La pièce spacieuse et lumineuse semblait vide… enfin l’était presque. Une jeune fille, presque dénudée –il ne lui restait plus que ses sous-vêtements- était là, s’entrainant avec beaucoup de force et… de colère. Inquiète je m’avançais sans penser à retirer la capuche de ma cape, ni à me faire voir. L’instinct revint en force et je continuais de marcher sans bruit vers elle. Lorsque je fus dans son dos –après avoir éviter un mouvement brusque de son rude entrainement-, je déposais mes deux mains –un peu brusquement je le reconnais- sur ses épaules. Dans le même temps, ma voix s’éleva, douce :

« Tu devrais calmer ta colère, jeune fille, avant que celle-ci ne t’aveugle et entraine ton combat vers l’épuisement. »

Je m’immobilisais, essayant d’insuffler le plus de calme et d’assurance dans ma posture. Il ne restait plus qu’à savoir une chose… Comment allait-elle réagir, face à une étrangère encapuchonnée de surcroit ?

Je restais de marbre. Il était normal que la jeune fille que j’avais surprise réagisse comme elle était en train de le faire. Il était normal que cela me paraisse normal. Je ne savais plus approcher les gens normalement. Sourire, parler, s’amuser. Tout ceci m’était devenu étranger à force de vivre recluse dans le château d’Amaterasu, et de me perdre dans le combat et les armes. Dès fois, je haïssais sincèrement mon don…
La jeune fille avait sursauté à mon contact. Glissant sur le sol, l’arme qu’elle tenait fermement entre ses mains était venue lui entailler la joue. Rien de grave, mais un peu de sang s’en échappa tout de même. Elle ne s’en rendit pas compte, s’habilla rapidement gênée par sa tenue trop ‘légère’. Fusa alors la question que je redoutais. Qui étais-je… Je refusais d’y répondre. Dévoiler mon identité c’était accepté que tout comportement change à mon égard. Je haïssais être princesse de cette cité…
La jeune fille se mit alors à tourner autour de moi. Calmement, en retenant mon souffle, j’attendis le verdict… comme si les choses s’inversaient. Pourtant, brusquement, je sentis ma capuche bienfaitrice –elle me dissimulait si bien aux yeux des gens- disparaitre de ma tête. Mes yeux se fermèrent par réflexe. Lorsque je les rouvris, on me faisait face. Puis, tout dérapa…

La jeune fille s’agenouilla devant moi en s’excusant. Mon cœur se serra fort. Très fort. Alors que mes sourcils se froncèrent. Par habitude, la grande envie de prendre la fuite arriva. Je restais immobile, cherchant que faire. J’inspirais a fond et reculais d’un pas. J’étais lâche, oui. J’étais lâche et que pouvais-je y faire ? Aujourd’hui restait égale au jour d’avant et à celui qui suivrait…
Calmement, je reculais encore d’un pas et amorçais un geste pour faire demi-tour. Pourtant, il me semblait voir la jeune fille tressaillir alors que le sang qui coulait sur sa joue tombait sur sa main. A nouveau je me pris une grande vague de douleur dans la tête. Mon souffle se coupa et j’arrêtais mon geste pour venir m’accroupir devant elle.

« Relève la tête, jeune fille. Je veux bien pardonner ton éclat, mais seulement si cette force que j’ai sentie en toi est réelle. »

Je posais une main légère sur son épaule et attendis qu’elle s’exécute. Lorsqu’elle l’eut fait, je la contemplais, calmement avant de demander d’une voix douce :

« Puisque tu as posé la question : je suis Naomi Hazegawa et je me suis permise ce conseil car je sais ce que tu ressens, jeune fille… » Je détournais les yeux avant de reprendre « A qui ai-je l’honneur, mademoiselle ? »

Je vis dans me tête tout mon passé refaire surface, rien qu’avec le toucher de cette princesse. Cela paraisser bizarre, mais pourtant certains détails de mon passé dont j’avais oublié, me reviens. Qui était cette princesse pour qu’elle arrive à refaire naître des choses en moi. Serai t-elle, la fameuse personne qui m’aidera, la personne que ma mère adoptive me parler souvent. Une personne qui m’aidera à devenir ce que je veux plus que tout au monde. J'attendais ce jour avec tant d’impatience. Mais je n'eu pas le temps de continuer d'être dans mes penser que la jeune princesse était devant moi accroupie. Sa voix était douce, calme, rassurante. Et avec cette voix là, elle me disait de relevé la tête, mais ce qui m'étonna ce le plus, c'était le fait qu'elle me demande si cette force était réelle. Je relève ma tête dans sa direction et parla normalement, oubliant que c'était une princesse. Or avant de lui répondre, j'ouvre la poignet de mon katana et pris de la pommade et l’étala sur ma coupure.

- Merci de me pardonner, cette force est réelle je ne s'ai pas comment l'expliquer mais une chose est sur c'est que pendant mon entrainement, ma force n'était pas totalement forte car à cause des sentiments que j'éprouve en ce moment là. Je sais que lors d'un combat si on pense à des choses qui met en avant nos sentiments on es sur de perdre, à cause de la colère ou fierté que l'on peut avoir. C'est pour ça que je viens souvent ici m’entraîner pour pouvoir, comment dire, enlevé mes sentiments qui pourrai me compromettre. ah désolé si je parle beaucoup mais tout ce qui concerne les combat ou les armes me passionne. "

Elle me regardait avec ses yeux si bleu, on aurais cru pouvoir voir le ciel tellement qu'ils sont d'un bleu clair.

-Enchantée Naomi, je m'appelle Yuu, Yuu nakashi et tu sais ce que je ressens ... heu désoler je n'ai pas l'habitude de vouvoyer quelqu'un"